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octobre 21, 2016

États-Unis et Otan en emporte le vent !!

Ce site n'est plus sur FB, alors n'hésitez pas à le diffuser au sein de différents groupes, comme sur vos propres murs respectifs. D'avance merci. L'Université Liberté, un site de réflexions, analyses et de débats avant tout, je m'engage a aucun jugement, bonne lecture. Je vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses. 

Librement vôtre - Faisons ensemble la liberté, la Liberté fera le reste. 


 « Les États-Unis contrôlent plus d’armes de destruction massive que n’importe qui ; ils n’ont pas hésité à utiliser des gaz contre leur propre population (à Waco) ; ils imposent des embargos économiques (contre Cuba ainsi que l’Irak) qui affectent particulièrement les populations civiles et qui, à cause de cela, ont traditionnellement été considérés comme des moyens particulièrement odieux de faire la guerre. Les États-Unis, incités en cela par les néoconservateurs et les fondamentalistes évangéliques, sont motivés par une ferveur quasi religieuse et empreinte de suffisance à concrétiser le vieux rêve wilsonien et à répandre la démocratie dans le monde. »

    — Hans-Hermann Hoppe, en 2002



« Détenir autant d'armements, en particulier ceux de nature offensive, ne fait qu'encourager une politique de « guerre préventive » profondément viciée et immorale, « guerre préventive » n'étant qu'une expression pour dire « agression ». Depuis la Seconde Guerre mondiale, dans la plupart des conflits dans le monde, des armements d'origine américaine ont été utilisés des deux côtés, et souvent contre nous. Le keynésianisme militaire est tout aussi nocif que le keynésianisme domestique. Certes, un certain nombre d'emplois sont créés pour fabriquer des bombes et des missiles, mais seulement au détriment d'autres emplois où le capital serait utilisé de façon plus productive. Fabriquer et faire exploser des missiles et des bombes ne peut augmenter le niveau de vie des citoyens américains ; c'est antiéconomique : cela crée davantage de dettes et aucun avantage pour le citoyen. »

    — Ron Paul, Liberty Defined, "Keynesianism", 2011

« Notre pays fut créé avec les idéaux les plus élevés jamais connus et le respect de la liberté individuelle. Et pourtant regardez où nous en sommes aujourd’hui : des dépenses et une dette incontrôlables ; une bureaucratie monstrueuse qui règle chacun de nos pas ; un mépris total pour la propriété privée, les marchés libres, une monnaie saine et la sphère privée ; et une politique étrangère d’expansion militaire. Les freins mis à notre gouvernement dans la Constitution par les Pères Fondateurs n’ont pas fonctionné. De puissants intérêts particuliers gouvernent et il semble qu’il n’y ait aucun moyen pour les combattre. Alors que la classe moyenne est détruite, les pauvres souffrent, les riches légitimes sont pillés et les riches illégitimes s’enrichissent. »

    — Ron Paul, Liberty Defined, 2011

 
  • « Du côté de l’Amérique, l’Europe doit toujours avoir les yeux ouverts, et ne fournir aucun prétexte de récrimination et de représailles. L’Amérique s’accroît chaque jour. Elle deviendra un pouvoir colossal, et un moment doit arriver où, placée vis-à-vis de l’Europe en communication plus facile par le moyen de nouvelles découvertes, elle désirera dire son mot dans nos affaires et y mettre la main. [...] Le jour où l’Amérique posera son pied en Europe, la paix et la sécurité en seront bannies pour longtemps. »

        — Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, Mémoires, lettres inédites et papiers secrets, Paris, Albert Savine, 1891



    États-Unis de Wikiberal, cliquez ce lien




octobre 22, 2014

Conservatisme et néo-conservatisme politique et la critique

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.



Terme dérivé du latin conservare et appliqué aux mouvements politiques et intellectuels qui ont pour but la conservation de l'ordre social existant ou le rétablissement d'un ordre antérieur, ordre fondé à leurs yeux sur des lois naturelles ou sur des données transcendantes. Les conservateurs considèrent avec un certain scepticisme les innovations sociales et les grandes théories abstraites.
Mouvement d'opposition au libéralisme et au radicalisme , issu de la résistance aux idées des Lumières et de la Révolution française
 
Autant de conservateurs à Gauche qu'à Droite! 
Le terme est apparu dans la première moitié du XIXème siècle mais avec un sens différent selon les pays. C’est donc une idée moderne mais dont la spécificité est d’être une idée contre, puisqu’elle naît contre la modernité. Elle s’est en effet constituée en défense de l’ordre politique et social traditionnel, celui-là même que vient bouleverser la Révolution française.

Contrairement au libéralisme et au socialisme , le conservatisme politique représente plus une attitude dans un contexte historique précis qu'une philosophie achevée. Il offre une idéologie à ceux qui se sentent dépassés ou mis à l'écart par la modernisation . Néanmoins, il reste ambivalent face à la modernité, puisque pour la combattre il se sert des instruments qu'elle a forgés, comme les associations, les partis et les médias.
À l’origine, la notion de conservatisme ne s’identifie ni plus ni moins qu’à une réaction contre la révolution donc à un courant contre-révolutionnaire porté par trois figures intellectuelles et politiques importantes : l’Anglais Burke et les Français De Maistre et Bonald. Ces trois hommes ont en commun de juger les principes de la Révolution française contraires à la nature de l’Homme, tant sur le plan politique que social ou même moral. Leur critique, qui s’oppose aux Lumières et aux Droits de l’Homme, s’articule selon trois axes : 

une critique de principe : l’Homme est une créature divine. Il est limité et ne peut pas tout savoir ni tout maîtriser. Il doit donc être modeste face aux volontés divines et ne peut pas faire oeuvre prométhéenne en essayant de bouleverser un ordre politique et social institué depuis des siècles. 

Une critique politique : la démocratie est incompatible avec la vraie autorité qui doit encadrer les passions humaines. Or la démocratie permet justement cette libération des passions ce qui en fait un régime terrifiant. En outre le pouvoir politique doit avoir une origine transcendante, comme c’est le cas de la monarchie de droit divin, ce qui ne l’est pas pour la démocratie qui vient de la souveraineté populaire. 

Une critique sociale : la bonne société humaine ne saurait être un agrégat d’individus mais une communauté vivante et ordonnée, organisée selon le principe des hiérarchies naturelles, là aussi voulues par dieu. 

Ces trois axes placent donc le conservatisme comme une réaction : réaction contre l’universalisme (il n’y a que dieu d’universel) et réaction contre le rationalisme. 

Les deux adversaires du conservateur sont donc les deux autres figures politiques de la modernité : le libéral et le socialiste (ou révolutionnaire). Les deux ont en commun une solide croyance dans le progrès et le déroulement d’un temps linéaire appelé autrement « sens de l’histoire ». 

De fait, durant une majeure partie du XIXème siècle, le conservatisme s’est identifié à la Contre-révolution, que ce soit en France ou dans les pays d’Europe touchés par les conséquences libérales de la Révolution française. Mais ce conservatisme était voué à l’échec dès lors que la tradition ante-révolutionnaire était rompue, sans possibilité de retour comme l’a montré l’évolution de la monarchie française de 1815 à 1848. Il s’est alors transformé en Réaction et le conservatisme politique a désigné autre chose. 

DES CONSERVATISMES ?
Il est resté de cette première période du conservatisme un attachement à ce qui est de l’ordre supposé de la permanence et de l’éternité, quelle que soit le domaine envisagé, ce qui continua à opposer les conservateurs aux libéraux et a fortiori aux socialistes, les deux s’attachant au progrès et à la maxime « Du passé faisons table rase… ». Ce que l’intellectuel allemand conservateur Moeller Van Den Bruck traduisait au début des années 1920 par :

 « Celui qui ne croit pas que nous remplissons le but de notre existence dans le court laps de temps, durant la minute qui s’écoule, celui-là est conservateur. » 

Politiquement, cela s’est traduit au Royaume-Uni et dans les États germaniques devenus l’Empire allemand en 1870 par un attachement sans faille à la monarchie et au principe monarchique dans lequel s’incarnait la nation. Cette simplification à outrance ne saurait cependant masquer le fait qu’il pouvait y avoir des nuances d’un pays à un autre, ne serait-ce que sur la classe sociale qui portait ce conservatisme politique (la noblesse rurale par exemple pour les pays germaniques). 

Mais la France occupe de fait une place à part car la puissance du mouvement républicain a semblé repousser le principe conservateur aux marges politiques. Hormis les légitimistes, on pourrait même se demander s’il y a pu y avoir des conservateurs en France puisque l’origine de la République est largement libérale. En fait c’est clairement la nation qui a pris en France le relais du principe monarchique comme ancrage du conservatisme. 

Ainsi peu à peu, quels que soient les pays, on a pu attribuer au conservatisme quelques caractéristiques simples : 

défense de la nation
conservation de la structure familiale comme base de la structure politique
foi dans la monarchie ou plus largement dans l’État
vie dans l’ordre social et la discipline 

Ceci étant posé, la définition du conservatisme n’est pas forcément plus claire car à bien observer ces éléments, on peut s’apercevoir que ce sont ceux finalement défendus par n’importe quel État. Or cela amène à la remarque assez évidente que l’État est en effet conservateur par essence et qu’il y a donc coexistence des deux principes. C’est d’ailleurs tellement vrai que l’État soviétique est rapidement devenu sous l’emprise de la contre-révolution bureaucratique le champion de ces principes. 

Autre élément de difficulté : l’existence d’un conservatisme social qui a connu une évolution similaire au conservatisme politique. Il apparaît en effet lui aussi au XIXème siècle en réaction à l’industrialisation et ses conséquences sociales, en particulier le laminage des élites traditionnelles et l’urbanisation. Mais il suit la même évolution que le conservatisme politique en gardant de sa première période l’hostilité au changement et à l’évolution tout en s’attachant à certains principes comme la défense de la hiérarchisation sociale de la société ou la nécessité des élites.
 

La gauche est gagnée par un conservatisme de principe

par André Comte-SponvilleGaz de schiste, OGM, nucléaire... La gauche en France, globalement, est contre. L’opinion n’est pas pour. Comme ce sont des sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence particulière, je me garderai bien de trancher. Au reste, les experts eux-mêmes, sur ces questions, divergent. Mais ce qui me frappe, c’est ce tir nourri contre des ressources, énergétiques ou agricoles, qui résultent d’abord de considérables progrès scientifiques ou techniques. Cela ne prouve évidemment pas qu’il faille les utiliser (un progrès scientifique peut déboucher, socialement, sur une régression), mais devrait amener à les considérer, jusqu’à plus ample informé, avec bienveillance.

Or, c’est le contraire qui se passe : les sciences nous sont devenues suspectes, les techniques, inquiétantes. C’est un renversement considérable.
La gauche, qui se voulut pendant trois siècles du côté de tous ces progrès, y compris scientifiques, devient plus frileuse, plus méfiante, voire, parfois, carrément conservatrice. Qu’il puisse y avoir à cela de bonnes raisons, je n’en doute pas. Préserver les acquis sociaux, les paysages, l’environnement, ce sont des combats légitimes. Mais qu’il serait suicidaire, pour notre pays, de confondre avec le refus de principe de toute innovation, de toute adaptation, de toute transformation, fussent-elles difficiles et non dépourvues de risques. Qu’il y ait dans tout progrès une part de conservation nécessaire, je l’ai rappelé bien souvent. Ce n’est pas une raison pour glisser, comme certains le font, du progressisme à l’immobilisme, ni du rationalisme à l’obscurantisme.

Le principe de précaution, tel qu’il est énoncé par la Déclaration de Rio ou par la loi Barnier, se veut un principe d’action : l’absence de certitude scientifique, concernant un risque possiblement irréversible, ne doit pas nous dispenser de prendre « des mesures effectives », c’est-à-dire d’agir. Mais il fonctionne plutôt, en pratique, comme un principe d’inhibition, qu’on pourrait formuler à peu près ainsi : « Dans le doute, abstiens-toi. » Comme il y a toujours un doute (le risque zéro n’existe pas), il pousse certains à vouloir s’abstenir toujours, donc à ne rien faire. C’est opter pour la peur plutôt que pour la prudence. Et augmenter les risques, bien souvent, au lieu de les réduire. Toute action est risquée. Mais l’inaction presque toujours, l’est davantage.

Il n’y a pas de progrès sans risque. C’était vrai de la maîtrise du feu au paléolithique, comme de la Révolution industrielle au XIXe siècle. D’ailleurs, l’une et l’autre ont entraîné, au fil des siècles, des millions de morts. Est-ce une raison, rétrospectivement, pour les condamner ? Bien sûr que non ! Un progrès risqué, comme ils le sont tous, vaut mieux que l’immobilisme, qui est, lui, risque certain et plus grand. Ce n’est pas une raison pour faire n’importe quoi. Mais c’en est une pour refuser l’obscurantisme et le conservatisme de principe. Pour transmettre à nos enfants une planète habitable, nous avons besoin de davantage de science, de technique, de progrès, et non pas de moins.

Vive le conservatisme de gauche !

Qu’est-ce alors que l’instinct de conservation ? Au commencement, nous dit Dupré La Tour, il y a dans l'attitude conservatrice une certaine forme d'inquiétude, liée à la conscience intime de notre finitude:

 « Être conservateur, dit-il, c'est d'abord se savoir périssable ». 

 C’est ensuite faire gré à la désobéissance de manière à renouer avec l’humanisme radical. Les conservateurs d’autre part cultivent l'ordre avec la volonté de réinstaller une liturgie dans le chaos du monde. Ils défendent avec énergie les institutions. Ils ne démantèlent pas l’Etat. Ils luttent contre tous ceux qui font publicité de leur vie privée. Ils séparent à outrance leurs activités. Ils outrepassent l'individualisme sauvage afin de reconstruire ce lien que nous avons rompu avec les générations futures. Ils se méfient des imprécateurs romantiques, des grands émotifs, et préfèrent les intellectuels lucides qui prennent au sérieux la Science, tel Gaston Berger (1896-1960), le père de la prospective. Le conservateur n’est pas un précautionneux. S’il combat le libéralisme affairiste, et le consumérisme, il entend renforcer les ordres – la séparation des pouvoirs – qui garantissent le vivre ensemble. Vous l’aurez compris, l’ennemi du libéralisme révolutionnaire est ami du conservatisme social. Et ne me demandez surtout pas de quel bord est l’auteur ? 


 

L’imposture du « libéral-conservatisme »

L’expression « libéral-conservateur » gagne en popularité. Que se cache-t-il derrière ce mariage invraisemblable ?
Par Mathieu Bédard.

Libéral parce que conservateur


Le conservatisme libéral est une option politique viable qui a fait ses preuves à l’époque des plus belles heures du libéralisme et qui reste tout à fait envisageable dans un futur panorama politique français.

Par José López Martínez.


Conservateur

De Wikiberal
 
Un conservateur est quelqu'un qui
  1. vise à conserver le système tel qu'il est, autant dans ces aspects libéraux qu'illibéraux
  2. défend les libertés sur le plan économique et au niveau du pays mais non sur le plan personnel. Synonyme grosso modo et en général de "droite".
  3. défend la propriété et les « valeurs morales » (famille, travail, religion, patrie, traditions).
Dans son livre, paru en 1987, sur le mouvement conservateur aux Etats-Unis, John P. West cite 7 personnalités importantes : Russell Kirk, Richard Weaver, Frank S. Meyer, Willmoore Kendall, Leo Strauss, Eric Voegelin et Ludwig von Mises

Critique libérale

Un libéral ne se positionne pas pour ou contre le conservatisme : il est à la fois conservateur sous un certain plan ("le libéralisme est la seule idéologie qui n’aspire pas à changer l'homme mais à le respecter", Mathieu Laine) et progressiste sous un autre ("le libéralisme (...) n'est hostile ni à l'évolution ni au changement ; et là où l'évolution spontanée a été étouffée par des contrôles gouvernementaux, il réclame une profonde révision des mesures prises", Friedrich Hayek).
Friedrich Hayek dresse une critique du conservatisme en soulignant ses caractéristiques antilibérales :
  • sa prédilection aveugle pour l'autorité ;
  • son ignorance du fonctionnement des forces économiques (incapacité à comprendre l'ordre spontané qui le conduit souvent à privilégier des politiques absurdes, comme le protectionnisme, le salaire minimum, etc.);
  • son manque de principes (non pas moraux, mais politiques) ;
  • son interventionnisme pour raisons morales, alors que pour un libéral "les convictions morales qui concernent des aspects du comportement personnel n'affectant pas directement la sphère protégée des autres personnes ne justifient aucune intervention coercitive" ;
  • son absence d'objectif, fautes de principes : "le conservatisme peut, par sa résistance aux tendances prédominantes, ralentir une dérive indésirable, mais il ne peut empêcher que la dérive persiste, puisqu'il n'indique aucun autre chemin" ;
  • son acceptation de l'inégalité en droit au bénéfice d'une élite ou d'une hiérarchie, alors que "le libéral estime qu'aucune déférence envers des valeurs reconnues ne peut justifier le recours à des privilèges, monopoles, ou autres moyens de contrainte, en vue de protéger les personnes en question contre les forces du changement économique".

Conservatisme libéral

Hans-Hermann Hoppe a une définition du conservatisme plus positive qui lui est propre, qui n'est pas une opposition au changement ou une préservation du status quo, mais qui est liée à sa conception d'un ordre naturel :
Est conservateur celui qui croit en l'existence d'un ordre naturel, correspondant à la nature des choses : celle de la nature et celle de l'homme (Democracy: The God that Failed, 2001, chapter 10).
Pour Edmund Burke, le conservatisme libéral découle d'un refus de faire table rase du passé : la tradition, la famille, la religion, la hiérarchie, etc. fournissent des cadres de référence aux individus qui leur permettent de se développer. Ce sont de précieux garde-fous contre les doctrinaires constructivistes. Ainsi, Burke critique la conception française des droits de l'homme, construction abstraite et universaliste, pour lui préférer les droits des Anglais, héritage du passé.

Conservatisme antilibéral

De nombreux conservateurs de droite ou de gauche sont antilibéraux par nationalisme, traditionalisme, bellicisme, étatisme, interventionnisme, anti-individualisme, corporatisme, etc. Ils considèrent généralement que la coercition et la violence sont justifiées pour sauvegarder des "valeurs" nationales ou des "valeurs" morales.

Le conservatisme est une utopie car l’État finit toujours par devenir un
Léviathan incontrôlable. « Si l’on rejette le laissez-faire à cause de la faillibilité de l’homme et de sa faiblesse morale, il faut aussi, pour les mêmes raisons, rejeter toute espèce d’action du gouvernement », écrit Ludwig von Mises. (Damien Theillier, Libres ! 100 idées, 100 auteurs)

 

Néo-conservatisme

De Wikiberal
 
Le néo-conservatisme (ou néoconservatisme) est un courant de pensée politique d'origine américaine apparu à la fin du XXe siècle (années 1980). Il s'oppose au relativisme culturel et moral, et à la contre-culture de la nouvelle gauche (« New Left »). Il a influencé Ronald Reagan, George W. Bush et, dans une moindre mesure, Tony Blair.
Le néoconservateur (aussi abrégé en néocon) ne doit pas être confondu avec un partisan de la nouvelle droite française et européenne. Par ailleurs, le néoconservatisme est assimilé à tort à un courant particulier du libéralisme, bien que son discours soit très modérément libéral. En fait, les néoconservateurs acceptent des interventions étatiques importantes dans l'éducation et la santé, en échange de réduction d'impôts et de contrôle de l'inflation (et encore). Ils considèrent comme très important l'engagement de l'État dans le domaine militaire — en vue de lui faire servir des fins offensives (à l'opposé du courant paléoconservateur, partisan de l'isolationnisme).

Historique

En opposition avec la "vieille droite" américaine, fortement anti-étatiste, la "néo-droite" qui a émergé au cours de la guerre froide, sous la houlette du journaliste William F. Buckley Jr., directeur de la National Review, a ouvertement demandé une augmentation massive des dépenses étatiques et une extension de l'appareil policier au motif de combattre plus efficacement le communisme à l'intérieur et à l'extérieur des frontières américaines. Dans la foulée, au cours des années 60, de jeunes intellectuels ayant abjuré leur ancienne foi dans l'Union soviétique, mais toujours marqués par la pensée politique trotskiste, ont commencé à se faire connaître en critiquant la faillite morale entraînée par les politiques sociales lancées sous Kennedy et Johnson sous l'étiquette de "Grande Société" - mais il faut noter qu'ils n'ont jamais remis en cause le Welfare State rooseveltien.
Ces universitaires se nomment Irving Kristol (surnommé "le Pape du néoconservatisme"), Daniel Bell, James Burnham, Seymour Martin Lipset, Patrick Moynihan, etc. et fondent au même moment des revues telles que Encounter, The Public Interest, The National Interest. Ils seront rejoints par Norman Podhoretz, qui a créé de son côté Commentary, où il défend la politique de l'Etat d'Israël et s'oppose au pacifisme de la New Left.
Quittant progressivement le terrain social, ces auteurs s'intéresseront aux relations internationales et défendront - à la suite du polémologue, stratège et mathématicien Albert Wohlstetter, ainsi que de l'éditorialiste William F. Buckley, que l'implication croissante de l'armée américaine dans le monde entier afin, disent-ils, de faire pièces à l'empire soviétique. Ils attireront l'attention du très belliqueux - et supporter inconditionnel de l’État d'Israël - le sénateur démocrate Henry "Scoop" Jackson, en compagnie duquel plusieurs d'entre eux siègeront au sein du Committee on Present Danger. Ils feront campagne au sein du parti démocrate pour que Jackson devienne en 1976 le prochain président des Etats-Unis, mais ils échoueront : Jimmy Carter sera le candidat démocrate et gagnera les élections présidentielles.
Quand Ronald Reagan triomphe en 1980, ils devinent qu'il est leur homme: ancien démocrate passé à droite, anticommuniste décomplexé, désireux de faire de son pays la puissance qui déstabilisera l'URSS, le nouveau président s'entoure d'ailleurs de certains d'entre eux, nommant en particulier Jeanne Kirkpatrick ambassadeur représentant les USA aux Nations unies.
Durant les années 80, une nouvelle génération prend la relève: William Kristol (fils d'Irving et fondateur du Weekly Standard), Paul Wolfowitz, Paul Kagan, Francis Fukuyama, Daniel Pipes, etc. Avec la chute du communisme, il sont orphelins de l'ennemi qui entretenait leur soif d'expansionnisme et d'interventionnisme. Mais ils conservent leur attachement à la défense d'Israël et, sous le prétexte de protéger ce pays, militent pour que les gouvernements américains successifs se lancent dans des "guerres préventives". Au sein de multiples think tanks (Heritage Foundation, American Enterprise Institute, PNAC, etc.) ils travaillent à la confection de rapports visant à convaincre les dirigeants politiques de leurs options (cf. la lettre ouverte à Bill Clinton l'adjurant, en 1998, de renverser le régime de Saddam Hussein).
Aujourd'hui, les néoconservateurs s'identifient généralement avec le Parti Républicain des États-Unis - bien que l'un de leurs mentors, Richard Perle, continue de voter pour le parti démocrate - et avec la défense de l’État d'Israël face à la menace palestinienne.

Leurs rapports avec les libéraux et les libertariens

Les néoconservateurs, de leur propre aveu, ne partagent pas le souhait libéral de voir diminuer le rôle de l'État. Au contraire, ils aspirent à une augmentation des crédits en matière d'armements, à une extension de l'influence gouvernementale américaine dans le monde, au travers d'interventions militaires, de coups d'État téléguidés, de soutiens financiers à des organisations satellites dans différents pays d'Europe ou d'ailleurs.
S'ils contestent, comme les libertariens et la plupart des libéraux, la légitimité de l'ONU, ce n'est pas pour les mêmes raisons : les seconds le font parce qu'ils n'apprécient guère l'idée d'un "gouvernement mondial", tandis que les premiers se mobilisent contre ce type d'institution... parce qu'elle concurrence trop, selon eux, l'influence des États-Unis dans les affaires internationales.
Les néoconservateurs sont partisans en particulier de la "doctrine Wolfowitz", qui pose que l'objectif principal de la politique étrangère des États-Unis est d'empêcher la montée de tout pays (Russie, Chine...) qui pourrait faire échec à l'hégémonie américaine sur le monde entier.
Il n'est donc pas étonnant que les libertariens américains aient, pour la plupart, identifié les néoconservateurs comme des étatistes au moins aussi nuisibles que leurs homologues d'autres tendances politiques. Murray Rothbard, qui avait identifié en eux un discours fortement imprégné de philosophie marxiste, a dénoncé sans faillir leur influence dans la politique américaine et a notamment insisté sur le fait qu'ils servaient l'alliance du Big Business et du Big Government, tandis qu'ils défendaient le développement d'un Warfare State jouxtant le Welfare State (deux faces d'une même médaille, puisque - pour citer la célèbre phrase de Randolph Bourne: War is the Health of State). Plusieurs de ses libelles anti-néocons sont accessibles ici.
Depuis la mort de Rothbard, d'autres auteurs libertariens ont pris la relève pour dénoncer les politiques néoconservatrices, par exemple sur lewrockwell.com ou antiwar.com. Ivan Eland, par exemple, a consacré plusieurs livres très critiques vis-à-vis du néo-conservatisme. Ron Paul souligne l'alliance du welfare state avec le warfare state. Martin Masse, fondateur du webzine libertarien Le Québecois libre a brillamment résumé la vraie nature de l'idéologie néoconservatrice lorsqu'il écrit :
Aujourd'hui, les néoconservateurs américains prétendent défendre la « démocratie » et la « liberté » mais ont gardé cette tendance à vouloir l'imposer aux autres pays par la force. Le fait que les États-Unis doivent se transformer en empire pour atteindre cet idéal ne semble pas les déranger particulièrement. Ils valorisent les valeurs militaristes et croient que la liberté ne sera protégée que par un État fort. C'est tout le contraire de ce que croient les libertariens cohérents. Les néoconservateurs ne sont en fait que des trotskistes mutants qui ont plaqué leurs croyances étatistes et impérialistes sur un discours superficiellement « conservateur » dans le sens américain du terme, c'est-à-dire en faveur du libre marché et des valeurs traditionnelles.
De ce côté-ci de l'Atlantique, l'antilibéralisme foncier des néoconservateurs n'est pas bien compris, de sorte que l'on a pu voir des personnalités libérales (Alain Madelin, notamment) reprendre à leur compte leurs vues, comme s'il s'agissait d'options compatibles avec la pensée libérale.
Ron Paul caractérise les néoconservateurs par la pratique du "noble mensonge" et résume leurs idées ainsi (Liberty Defined, Noble lie) :
  • il est du devoir des élites de tromper les masses
  • les gouvernants sont des êtres supérieurs qui ont des droits et des devoirs à l’égard des inférieurs
  • une utilisation cynique de la religion est importante pour faire passer le message à destination d’une société obéissante, de façon à empêcher les individus de penser par eux-mêmes
  • les menaces externes unissent le peuple ; la peur est un ingrédient nécessaire au succès. Selon Machiavel, s'il n'existe pas une menace extérieure, les dirigeants doivent en créer une
  • cela unit les gens et les rend plus obéissants envers l'Etat. Les néoconservateurs affirment que c'est dans l’intérêt du peuple puisque l'individualisme est fondamentalement mauvais et que l'élite doit se conformer à son devoir de gouverner les incompétents
  • la religion, le mensonge et la guerre sont les outils utilisés par les néoconservateurs pour supprimer l'individualisme et fortifier une élite dirigeante. Ces points de vue sont, à des degrés divers et sur diverses questions, adoptés par les dirigeants des deux partis politiques. C'est pourquoi l'individualisme est sous attaque constante et la philosophie des Pères fondateurs a été si gravement compromise. Les néoconservateurs nieront toujours cela (cela fait partie de leur noble mensonge) car cela ferait exploser leur couverture
  • ils font en fait le contraire, revendiquant un brevet de superpatriotisme, et quiconque est en désaccord avec leurs guerres et leurs projets d’assistanat est anti-américain, anti-patriote, non-humanitaire, opposé aux troupes, et ainsi de suite.

Postérité

La vision du monde néoconservatrice a séduit nombre d'intellectuels aux Etats-Unis, tels que le philosophe Allan Bloom (qui servit de modèle au romancier Saul Bellow pour son roman Ravelstein), disciple de Leo Strauss, philosophe politique d'origine allemande (très prisé par un Paul Wolfowitz, par exemple).
En Europe, l'influence néoconservatrice semble avoir gagné une partie du Labour de Tony Blair et se reconnaît en France dans les articles et essais de nombreuses personnalités comme Jean-François Revel (depuis Comment les démocraties finissent jusqu'à L'Obsession anti-américaine), André Glucksmann (en particulier dans Ouest contre Ouest)), Yves Roucaute (La Puissance de la liberté et Le Néoconservatisme est un humanisme), ou encore Guy Millière, le laudateur attitré pour l'Hexagone de George W. Bush auquel il a déjà consacré pas moins de trois livres (!!).
Des sites comme libres.org ou encore l'Institut Hayek défendent plus ou moins ouvertement le point de vue néoconservateur au sein du monde francophone.


  • La doctrine néo-con ne reconnaît ni les responsabilités globales des USA, ni même leurs dettes. Ils considèrent que les dettes n’en sont pas, et qu’en fait ils représentent une sorte de tribut que le monde doit payer « en échange du monde que les Etats-Unis ont fait ». C’est un peu le même raisonnement, élargi, que celui qui a prévalu au moment de la guerre froide : les USA assurant la défense du monde libre, et ce monde libre refusant de payer pour sa sécurité, alors les USA sont légitimes à prélever un tribut. C’est l’origine objective du seigneuriage monétaire.

ANTICONS : Observatoire du néo-conservatisme

Ce site se propose de faire connaître au public francophone la nébuleuse française au service de l’idéologie néo-conservatrice, un cercle de pensée né aux États-Unis dans les années 70, dont les promoteurs ont accédé de façon coordonnée au pouvoir en 2001, à l’origine des grands bouleversements géopolitiques guerriers de la dernière décennie.
Il se veut une compilation non exhaustive mais factuelle d’informations sourcées et/ou facilement vérifiables.
 

octobre 14, 2014

Libertariens contre Libéraux par Stéphane GEYRES

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message. Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

Comme (trop) régulièrement, le débat théorique et stratégique entre libéraux et libertariens vient de connaître quelques soubresauts ces derniers jours. Certains libéraux voient certains libertariens - dont je fais partie - comme des intolérants agressifs, pour rester poli, et s’étonnent que ces derniers leur tombent dessus au lieu de faire la chasse au socialo, supposé le seul ennemi commun.



Je vais donc tenter une fois encore de clarifier la vision des choses vue du côté d’un libertarien, en espérant que cela aide l’autre côté à avancer.

Ceux que je qualifie ici avec bienveillance de libéraux sont tous ceux qui croient qu’il est possible de faire avancer le libéralisme en ce pays au sein du système politique partisan traditionnel. Je mets sous cette étiquette tous les libéraux logeant chez l’UMP, divers centristes type UDI et le PLD de même depuis qu’il a rejoint cette dernière.

Le libéralisme est très mal connu par nos concitoyens. Même une bonne part des libéraux ne le connaît que mal ou seulement en partie, n’en voyant souvent que la dimension économique mais pas la dimension juridique. Il faut reconnaître que l’image qu’en a la plupart des gens est ternie par des années de propagande social-démocrate.

Pourtant aucun système politique n’est plus humaniste que le libéralisme authentique. Aucun n’est plus juste socialement, aucun n’est plus favorable à une saine et durable prospérité soutenue. Paradoxe donc, puisque ces arguments sont typiquement certains des plus forts que les opposants au libéralisme avancent contre lui. Paradoxe qu’il faut justement arriver à casser dans l’esprit des gens pour espérer gagner l’opinion.

Les libertariens pensent que cet objectif est atteignable si l’on présente à l’opinion un discours direct, franc et honnête, centré sur ces arguments humanistes, sans fausse nuance. Car tout le monde ou presque est naturellement libéral. Ron Paul a montré qu’il est possible de toucher l’opinion si on tient un discours de ce type, un discours nouveau et qui change tellement de la soupe mensongère de l’ordinaire politicien.

Si Ron Paul avait raison, ou dans le même style un Nigel Farage, alors l’opportunité du libéralisme tient dans l’efficacité de cette clarté de langage qui peut toucher directement la masse des déçus et des abstentionnistes.

Mais cela suppose de prendre l’opinion à contre-pied, elle qui est convaincue que le libéralisme est le mal absolu. C’est-à-dire qu’il faut être insoupçonnable de double discours. Il faut pour cela être crédible et donc propre sur soi et cohérent. La moindre trace de soupçon de mensonge ou de veste retournée doit être chassée à tout prix. Le discours entier n’est crédible qu’à ce prix.


 
Si cette analyse est juste, alors nous ne toucherons l’opinion que si nous ne sommes pas attaquables, pour ne peut pas être confondus avec le système que nous critiquons.

Ron Paul se servait du système mais n’a jamais laissé aucun doute, ni par son discours ni par ses votes, sur sa pensée et son objectif politique ultime. Il était dans le système certes, mais contre lui, pour le dénoncer de l’intérieur. Même s’il n’est pas vraiment libéral, Nigel Farage utilise le même stratagème, il joue le ver dans le fruit et contribue à décrédibiliser et discréditer l’Europe de l’intérieur. Mais pour y arriver, il a annoncé la couleur d’emblée, l’UKIP a dès le début opté pour un programme anti-européen qui a convaincu un nombre croissant de britanniques.

Leur expérience le montre donc, la seule chance politique du discours libéral passe par un affichage décomplexé et sans fard de nos idées, exprimé par une ou des voix libres de toute ambiguïté.

Pour en revenir à nos libéraux UMPistes, il est dommage qu’ils ne voient pas pourquoi ils subissent les foudres des libertariens. La raison est pourtant simple : ils font obstacle au développement du message libéral en ce pays. Ils y font obstacle en brouillant l’image et le message par leur appartenance aux partis traditionnels. Et bien noter que je ne parle même pas de message libertarien…

Car un – ou une – libéral(e) sincère qui s’affiche auprès de l’UMP est en premier lieu vu comme un UMP. Surtout que comme il est probablement inconnu de l’électorat, que son affichage comme libéral est tout autant incompris, ce n’est que son appartenance au parti qui détermine l’appréciation par la grande majorité des électeurs.

De plus, aucun des grands partis n’a le moindre intérêt à changer le système en profondeur, car c’est du système qu’ils vivent et prospèrent. Tous les gentils libéraux pourront tenter d’infiltrer l’UMP ou le Centre, tant qu’ils seront minoritaires ils ne seront que manipulés et étouffés. Et pour être majoritaires, il faudrait que l’électorat mal informé les y mettent, ce qui ne tient pas debout.

Croire que les grands partis demeurent le seul moyen d’avoir accès à la machinerie de communication partisane constitue donc une erreur profonde. Soit les libéraux ne pourront pas s’exprimer largement, soit leurs rares messages seront de toute façon entachés de l’image UMP ou Centre.

Pour ces nombreux libéraux sincères mais pas toujours conscient de cette erreur stratégique, il n’y a à mon sens qu’une seule option : rejoindre les rangs des trop rares initiatives de promotion du libéralisme qui éclosent hors du champ des partis politiques traditionnels, pour y porter un discours sans compromis et sans ambiguïté. Ou continuer à subir nos quolibets et critiques.

Source: Stéphane GEYRES
son blog:

La Liberté par Principe


octobre 11, 2014

Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4

L'Université Libérale, vous convie à lire ce nouveau message.Des commentaires seraient souhaitables, notamment sur les posts référencés: à débattre, réflexions...Merci de vos lectures, et de vos analyses.

Faisons ensemble la liberté, la Liberté fera le reste, Al.G
Faisons ensemble la liberté, la Liberté fera le reste, Al.G
HOMMAGE A DES HOMMES, DES FEMMES D'AUJOURD'HUI COMME DU PASSÉ QUI ONT OEUVRÉ DE LOIN COMME DE PRÈS POUR LA LIBERTÉ
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4

"Je ne suis pas vraiment conservateur. Je suis conservateur sur certaines choses. Je crois qu'il faut moins d'État. Je crois dans la responsabilité fiscale et dans toutes sortes de choses dans lesquelles les Républicains ont cru, mais auxquelles ils ne croient plus maintenant. Par conséquent, je pense que dans mon pays, il n'y a plus de différence entre les partis politiques.
Ce pays nous appartient, il n’appartient pas aux politiques, ils ne sont que nos employés. Quand quelqu’un ne fait pas le travail, qu’il s’en aille.
J'aime le point de vue libertarien qui est de laisser les autres vivre tranquilles. Même gamin, j'étais agacé par les gens qui disaient aux autres comment vivre.

Clint Eastwood,
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" Le meilleur gouvernement est celui qui gouverne le moins.
Quand les citoyens craignent leur gouvernement, il y a tyrannie ; quand le gouvernement craint ses citoyens, il y a liberté.
L'arbre de la liberté doit être revivifié de temps en temps par le sang des patriotes et des tyrans.
Une démocratie n'est rien de plus que la loi de la foule, suivant laquelle 51% des gens peuvent confisquer les droits des 49 autres.
Commerce avec toutes les nations, alliance avec nulle d'entre elles : telle devrait être notre devise.
Je n'ai pas l'ambition de gouverner les hommes, c'est un devoir pénible et ingrat.
Les nations en guerre perpétuelle dépensent leur énergie dans la destruction du travail, de la propriété et de la vie de leurs concitoyens.
La liberté licite est l'action non entravée selon notre volonté dans les limites dessinées autour de nous par les droits égaux d'autrui. Je n'ajoute pas dans les limites de la loi, parce que celle-ci n'est souvent que la volonté du tyran, et il en est toujours ainsi quand elle viole les droits des individus.
La plus forte raison pour les gens de conserver le droit de porter des armes est, en ultime ressort, de se protéger eux-mêmes contre la tyrannie du gouvernement.
Obliger un homme à payer des impôts pour la propagation d'idées qu'il désapprouve et abhorre est scandaleux et tyrannique. »

Thomas Jefferson,
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« Lorsque les citoyens réaliseront qu’ils peuvent voter pour obtenir plus d’argent, l’abolition de la République aura sonné. La Constitution finira par échouer, comme toute autre chose, et c’est la corruption générale qui la mènera à sa perte.
Dieu aide ceux qui s'aident eux-mêmes.
Les lois trop douces ne sont pas suivies, les lois trop sévères ne sont pas appliquées.
Aucune nation n’a jamais été ruinée par le commerce.

Benjamin Franklin
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4
" Un gouvernement c'est comme un bébé. Un tube digestif avec un gros appétit à un bout et aucun sens des responsabilités à l'autre.
Les gouvernements ont une vision très sommaire de l'économie : "Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, régulez-le. Si ça s'arrête de bouger, subventionnez-le."
Tu taxes tout ce qui bouge, quand ça ne bouge plus, c’est le socialisme.
Chaque contribuable est quelqu'un qui travaille au profit du gouvernement sans être astreint à passer les concours des fonctionnaires.
S'adressant à l'État : "Descends de mon dos et enlève tes mains de mes poches ! Comment reconnaît-on un communiste ? Eh bien, c'est quelqu'un qui lit Marx et Lénine. Et comment reconnaît-on un anti-communiste ? C'est quelqu'un qui a compris Marx et Lénine.
Les peuples ne provoquent pas les guerres, ce sont les gouvernements.
Les grands esprits ne sont pas au gouvernement. Si c'était le cas, ils seraient embauchés par les entreprises.
Les neuf mots les plus terrifiants de notre langue sont : "Je suis du gouvernement et je viens vous aider."
Le problème n'est pas que les gens ne payent pas assez d'impôts, le problème est que le gouvernement dépense trop.
Ne demandez pas au gouvernement de résoudre votre problème, car le gouvernement est en soi LE problème.
Variante : ne demandez pas à l’État de résoudre votre problème, car votre problème c'est l’État.
l y a trop de gens qui ne peuvent pas voir un gros assis à côté d'un petit sans en conclure que le gros a exploité le petit !
L'efficacité de l'assistanat social devrait être mesurée à partir du nombre de gens qui s'en extraient, plutôt que par le nombre de gens qui y viennent.
La concentration du pouvoir a toujours été ennemie de la liberté.

Ronald Reagan
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« N’oublions jamais cette vérité fondamentale : l’État n’a aucune autre source d’argent que l’argent que les gens gagnent eux-mêmes. Si l’État souhaite dépenser plus, il ne peut le faire qu’en empruntant votre épargne ou en vous taxant davantage. Il n’y a rien de bon à ce que quelqu’un d’autre paie ; cette autre personne, ce sera vous. L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables. La prospérité ne viendra pas de l’invention de programmes de dépenses publiques de plus en plus somptuaires. Vous ne devenez pas riches en commandant un carnet de chèques à votre banque et aucune nation n’est jamais devenue plus prospère en taxant ses citoyens au-delà de leur capacité. Nous avons la mission de nous assurer que chaque penny levé par l’impôt soit dépensé de manière sage et bonne. Les gens parlent de service "gratuit". Ce n’est pas gratuit. Vous devez payer pour ! »
«Notre politique n'est pas fondée sur la jalousie ou sur la haine, mais sur la liberté individuelle de l'homme ou de la femme. Nous ne voulons pas interdire le succès et la réussite, nous voulons encourager le dynamisme et l'initiative. En 1940, ce n'est pas l'appel à la nationalisation qui a poussé notre pays à combattre le totalitarisme, c'est l'appel de la liberté. »

Margaret H Thatcher
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« Ma philosophie conçoit essentiellement l'Homme comme un être héroïque dont l'éthique de vie est la poursuite de son propre bonheur, la réalisation de soi son activité la plus noble, et la Raison son seul absolu.
Vous proposez d’établir un ordre social fondé sur le principe suivant : que vous êtes incapables de diriger votre vie personnelle, mais capables de diriger celle des autres ; que vous êtes inaptes à vivre librement, mais aptes à devenir des législateurs tout puissants ; que vous êtes incapables de gagner votre vie en utilisant votre intelligence, mais capables de juger des hommes politiques et de les désigner à des postes où ils auront tout pouvoir sur des techniques dont vous ignorez tout, des sciences que vous n’avez jamais étudiées, des réalisations dont vous n’avez aucune idée, des industries gigantesques dans lesquelles, selon votre propre aveu, vous seriez incapables d’exercer les fonctions les plus modestes. »

Ayn Rand
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« Le marxisme a arbitrairement réduit à un tel point le concept "État", que l'État socialiste n'y pouvait être inclus. On ne doit appeler "États" que les États et les formes d'État qui déplaisent aux publicistes socialistes ; ils repoussent avec indignation pour leur État futur cette appellation ignominieuse et dégradante. L'État futur s'appellera : société. C'est ainsi qu'on a pu voir d'un côté la social-démocratie marxiste donner libre cours à ses fantaisies sur la "débâcle" de la machine étatique, sur "l'agonie de l'État", et de l'autre combattre avec acharnement toutes les tendances anarchiques, et poursuivre une politique qui mène en droite ligne à l'omnipotence de l'État.
Le marxisme et le national-socialisme ont en commun leur opposition au libéralisme et le rejet de l'ordre social et du régime capitaliste. Les deux visent un régime socialiste.
La prédilection du libéralisme pour la paix n'est pas un sport de bienfaisance qui s'accommode fort bien de toute sorte de convictions. Elle répond à l'ensemble de sa théorie sociale où elle s'insère harmonieusement. (...) Le pacifisme libéral est un produit logique de la philosophie sociale du libéralisme. Lorsqu'il entend protéger la propriété et rejeter la guerre, ce sont là deux expressions d'un même principe. »

Ludwig von Mises
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« Personne ne saurait être un grand économiste en étant seulement économiste et je suis même tenté d'ajouter qu'un économiste qui n'est qu'économiste peut devenir une gêne, si ce n'est un danger
La liberté, laissée à chacun d'utiliser les informations dont il dispose ou son environnement pour poursuivre ses propres desseins, est le seul système qui permette d'assurer la mobilisation la plus optimale possible de l'ensemble des connaissances dispersées dans le corps social.
L'économie de marché pourrait bien mieux développer ses potentialités si le monopole gouvernemental sur la monnaie était aboli.
Il est significatif que l'argument le plus courant contre la concurrence consiste à dire qu'elle est aveugle. Il est peut-être opportun de rappeler que pour les Anciens la cécité fut un attribut de la divinité de la justice
Laisser la loi aux mains de gouvernants élus, c'est confier le pot de crème à la garde du chat.
La justice n'a pas à considérer les conséquences des diverses transactions, mais à vérifier que les transactions elles-mêmes ont été loyales.
La progressivité n'est rien de plus qu'une invitation ouverte à la discrimination.
Personnellement, je préfère un dictateur libéral à une démocratie dont tout libéralisme est absent »

Friedrich Hayek
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"Communism is a disease of the intellect. It promises universal brotherhood, peace and prosperity to lure humanitarians and idealists into participating in a conspiracy which gains power through deceit and deception and stays in power with brute force."
- John Stormer, "None Dare Call It Treason"
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Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4
« L’État est une institution fondamentalement illégitime qui se fonde sur l’agression systématisée, le crime organisé et banalisé contre la personne et la propriété de ses sujets. Loin d’être nécessaire à la société, c’est une institution profondément anti-sociale qui parasite les activités productives des citoyens honnêtes.
Toute propriété est toujours privée ; la seule question, la question cruciale, est de savoir si elle doit se trouver entre les mains de voleurs ou entre les mains de ses vrais propriétaires légitimes. Les libertariens n’ont en réalité qu’une seule bonne raison pour s’opposer à la constitution d’un “domaine public” ou réclamer son démantèlement : c’est la conscience du fait que les hommes de l’État n’en sont propriétaires qu’à titre illégitime et criminel.
Nous ne reconnaissons que les titres de propriété privée qui sont justes, c’est-à-dire qui découlent du droit naturel fondamental qu’a tout individu de se posséder lui-même et la propriété qu’il a lui-même transformée par son énergie, ou que d’autres ont transformée et lui ont volontairement cédée par l’échange ou le don.
Si l'impôt, payé sous la contrainte, est impossible à distinguer du vol, il s'ensuit que l'État, qui subsiste par l'impôt, est une vaste organisation criminelle, bien plus considérable et efficace que n'importe quelle mafia « privée » ne le fut jamais.
L'État n'a jamais été créé par un "contrat social" ; il naquit toujours de la conquête et de l'exploitation.
A long terme, c'est nous qui l'emporterons... La botte cessera un jour de marteler le visage de l'homme, et l'esprit de liberté brûle avec tant de force dans sa poitrine qu'aucun lavage de cerveau, aucun totalitarisme ne peuvent l'étouffer.

Murray Rothbard
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A prolific author and Austrian economist, Murray Rothbard promoted a form of free market anarchism he called "anarcho-capitalism." In this talk, given at the 1981 National Libertarian Party Convention, Rothbard tells the story of how he came to learn about economics and libertarianism as he grew up in the Bronx and attended Columbia University in the 1930s and 40s. He reminisces about meeting Frank Chodorov, Baldy Harper, George Stigler and Ludwig von Mises, and takes a number of audience questions. Download the .mp3 version of this talk here: http://bit.ly/1cPSUnz
« L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd'hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d'autrui. Ce sentiment, on n'ose l'afficher, on se le dissimule à soi-même; et alors que fait-on? On imagine un intermédiaire, on s'adresse à l'État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: "Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons."
Il y a la spoliation extra-légale et la spoliation légale (...) Or, la spoliation légale peut s'exercer d'une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d'organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l'assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c'est l'ensemble de tous ces plans, en ce qu'ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme.
Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l'humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s'occuper d'elle.
Si l’impôt n’est pas nécessairement une perte, encore moins est-il nécessairement une spoliation.
Dans les sociétés modernes, la spoliation par l’impôt s’exerce sur une immense échelle.
De tous les monopoles, le pire c'est celui de l'enseignement.
N'attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité, et bien voir qu'on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième. »

Frédéric Bastiat
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Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4
« Les grandes avancées de la civilisation, que ce soit dans l'architecture ou dans la peinture, la science ou la littérature, l'industrie ou l'agriculture, ne sont jamais nées de l'intervention d'un gouvernement centralisé.
L'histoire est sans appel : il n'y a à ce jour aucun moyen [..] pour améliorer la situation de l'homme de la rue qui arrive à la cheville des activités productives libérées par un système de libre entreprise.
L'une des plus grandes erreurs possibles est de juger une politique ou des programmes sur leurs intentions et non sur leurs résultats.
La Fed est largement responsable de [l'ampleur de la crise de 1929]. Au lieu d'user de son pouvoir pour compenser la crise, elle réduisit d'un tiers la masse monétaire entre 1929 et 1933… Loin d'être un échec du système de libre entreprise, la crise a été un échec tragique de l'État. »

Milton Friedman
On August 14, 1990, at the International Society for Individual Liberty's 5th World Libertarian Conference, Milton Friedman took a step back from the details of public policy issues and discussed basic libertarian beliefs and values. "I have no right to coerce someone else," he said, "because I cannot be sure that I'm right and he is wrong." Read more about and by Milton Friedman at http://www.Libertarianism.org Download an .mp3 version of this lecture here: http://bit.ly/xIHn2w
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4
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"Le keynésianisme militaire soutenu par les conservateurs et les progressistes conduit à dépenser l'argent du contribuable à hauteur de montants indécents, qui dépassent maintenant les dépenses militaires de toutes les autres nations réunies. Et les politiciens en sont très fiers. Ils peuvent se vanter de leur « conservatisme », alors qu'ils dépensent comme jamais auparavant. La menace qu'un pays envahisse les États-Unis est strictement nulle, et pourtant nous ne cessons de dépenser massivement en armement. La culture militaire a fait de notre pays le plus gros marchand d'armes au monde, et le plus gros de toute l'histoire.
Le racisme n'est qu'une forme détestable de collectivisme, une mentalité qui ne voit les êtres humains que comme les membres d'un groupe plutôt que comme des individus. Les racistes croient que sont semblables tous les individus qui partagent de superficielles caractéristiques physiques ; en tant que collectivistes, ils ne pensent qu'en termes de groupes.
Nous avons oublié que la Constitution fut écrite pour restreindre le gouvernement. Aujourd'hui tout est à l'envers : le gouvernement utilise la Constitution pour nous restreindre. On marche sur la tête !
Voyez le cas de l'URSS : à ma connaissance, il n'y a jamais eu de faillite d'entreprise sous le système soviétique, mais la société n'a fait que s'appauvrir. Appliquez le système soviétique à l'industrie bancaire, et vous obtenez la FED.
Il est dangereux de penser que nous ayons besoin d'un gouvernement pour nous protéger contre nous-mêmes.
Vous voulez faire disparaître la criminalité liée à la drogue dans ce pays ? Bien, supprimons les lois sur les stupéfiants.
Dans le lexique politique américain, le "changement" signifie toujours davantage de la même chose : davantage de gouvernement, davantage de pillage des Américains, davantage d'inflation, davantage de mesures policières, davantage de guerre inutile et davantage de centralisation du pouvoir."

Ron Paul
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" L'État représente la violence sous une forme concentrée et organisée. L'individu a une âme, mais l'État, étant une machine sans âme, ne peut jamais renoncer à la violence à laquelle il doit sa propre existence.
La désobéissance aux lois d’un État mauvais est un devoir. La désobéissance violente vise des hommes qui peuvent être remplacés. Elle laisse le mal lui-même intact et souvent l’aggrave. La désobéissance non-violente, c’est-à-dire civile, est le seul remède qui peut réussir ; elle est donc une obligation pour celui qui veut se désolidariser du mal.
J'ai une foi illimitée dans la non-violence. Je crois que la désobéissance civile n'est pas seulement le droit naturel du peuple, spécialement lorsqu'il n'a pas voix au chapitre dans son propre gouvernement, mais qu'elle est aussi un substitut efficace à la violence et à la rébellion armée."

Mohandas Karamchand Gandhi
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Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4
« Le dépérissement de l'État, et avec lui la fin de l'exploitation et le début de la liberté, ainsi que d'une prospérité économique inouïe, impliquent l'avènement d'une société de pure propriété privée sans autre régulation que celle du droit privé.
Toute philosophie politique qui n'est pas conçue comme une théorie des droits de propriété passe complètement à côté de son objet et doit être rejetée d'emblée comme dépourvue de sens d'un point de vue praxéologique.
Quant à l’effet de la sempiternelle, et très populaire proposition égalitaire de taxer les « riches » pour donner aux « pauvres » en particulier : un tel programme ne réduit ni n’atténue la pauvreté, mais, bien au contraire, il augmente la pauvreté. Il réduit l’incitation à rester ou à devenir riche et à être productif, tout en augmentant l’incitation à rester ou à devenir pauvre et à être non-productif.
Il n'y a pas beaucoup de chances que les imbéciles, même s'ils forment la majorité, soient systématiquement plus malins que la minorité des individus brillants et énergiques et parviennent à s'enrichir à leurs dépens. Bien plutôt, la plus grande partie de la redistribution se fera à l'intérieur du groupe des "non-pauvres", et il arrivera souvent que ce soient les plus riches qui arrivent à se faire subventionner par les plus pauvres. Pensez seulement à la pratique quasi-universelle des études universitaires quasiment "gratuites", grâce auxquelles la classe ouvrière, dont les enfants fréquentent rarement l'enseignement supérieur, est amenée à subventionner la formation des enfants de la bourgeoisie.
Si vous soutenez les pauvres, ça n’élimine pas la pauvreté, ça la décuple, ça développe l’incitation à rester pauvre voire à le devenir.
En dernière analyse, le cours de l’histoire est déterminé par des idées, qu’elles soient justes ou fausses, et par les hommes dont elles inspirent les actes. »

Hans-Hermann Hoppe
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Si les prix pouvaient avoir une fonction communicative, ils seraient des prix futurs, mais les prix de demain ne peuvent jamais être connus aujourd'hui. De plus, puisque sans propriété privée, il ne peut pas y avoir de calcul réussi, la connaissance marginale ne peut pas être connue non plus. Propriété et calcul sont clairement préalables à la reconnaissance de la connaissance à appliquer. Ce fait illustre le problème le plus important de la planification socialiste qui est de connaître quoi faire ensuite. Même si elle connaissait les fins qui devraient être atteintes, elle serait incapable d'identifier la connaissance marginale. Elle ne saurait donc pas celles des actions qui à chaque moment du temps étaient les plus productrices de valeur à amener ces fins. La propriété privée est indispensable pour reconnaître ces actions ; sans elle, aucune structure du capital ne peut être construite.
Revenons, maintenant à la question du pourquoi "les planificateurs socialistes seraient dans l'impasse du fait de leur incapacité de faire des calculs au sens arithmétique large"
Seules les pris passés du marché peuvent être perçus et pourraient alors transmettre l'information. Ce ne sont pourtant pas les pris passés mais futurs qui présentent de l'intérêt pour les participants du marché. De plus, comme il n'existe pas de relation générale entre les prix passés et les prix futurs, on ne peut pas déduire les derniers des premiers. Ce n'est ainsi pas la connaissance mais le jugement entrepreneurial qui dirige le processus de marché. Le plus important est que toute information importante (au sens économique) sur la technologie n'est pas la cause mais le résultat de l'action. Le processus de marché n'est pas un
processus d'apprentissage mais de sélection. La compétition pour les facteurs de production permet seulement la réalisation des ces idées technologiques qui, dans certaines circonstances, sont supposées être les plus productives de valeur. Cette compétition repose, cependant, sur les calculs. Sans eux, la connaissance à valeur marginale ne pourrait pas être identifiée.
Pourquoi les prix de marché sont-ils supérieurs aux prix que les planificateurs centraux traitent ? Hayek, Kirzner et leurs disciples croient que les prix de marché sont de meilleure qualité du fait de leur fonction, à savoir celle de communiquer l'information. Mises, au contraire, montra que la vertu première des prix de marché tient à leur origine. Les prix de marché véritables proviennent de la coopération volontaire ; ils ne peuvent jamais être simulés. Ils ne peuvent être saisis par des recherches intellectuelles parce que leur signification n'est pas liée à la vérité ou à la connaissance. Ils ne peuvent que provenir des actions entrepreneuriales. Ainsi, seul l'usage non entravé de la propriété privée assure une sélection inspirée par la productivité de valeur.

Jörg Guido Hülsmann dans Connaissance, jugement et usage de la propriété, conclusion
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4
Des "libéraux" de tous temps ont crée, façonné des chemins, mais un seul leurs sont commun, celui de la Liberté ! 1/4
« Le but d'un homme d'État n'est pas de supprimer les sources de son pouvoir, mais bien au contraire de les augmenter et de les concentrer dans les mains de quelques-uns.
Le chômage contemporain est un chômage de file d'attente résultat d'une intervention ou d'un ensemble d'interventions publiques antérieures cherchant à protéger un secteur de la compétition sur le marché du travail. Ce secteur protégé engendre un effet pervers : un chômage qui entraîne la montée de l'exclusion et de la pauvreté. Pour corriger cet effet pervers, des règlementations spécifiques destinées à réduire la pauvreté sont prises. Ces règlementations spécifiques non seulement sont souvent inefficaces mais dans certains cas, contribuent à accentuer le phénomène combattu. À nouveau pour corriger cet effet pervers non anticipé, de nouvelles mesures d'aides et de règlementations sont introduites qui elles mêmes engendrent des effets pervers ainsi de suite.
Paradoxalement, la baisse des adhésions syndicales peut également s'interpréter comme une rançon du succès des syndicats sur le "marché politique". Dans la mesure où aujourd'hui la législation contraignante de l'État se substitue de plus en plus à la protection du syndicat, il est inévitable que moins de gens se sentent motivés pour mettre leur écot et leur temps à la disposition des centrales ouvrières. Pourquoi payer des cotisations, ou sacrifier du temps à l'activité syndicale si la plupart des objectifs qui guidaient l'action des syndicats sont désormais inscrits dans la loi ?
Les anarchistes de « gauche » sont pris dans un paradoxe, car ils désirent lutter simultanément contre le capitalisme (ce qu'ils font habituellement) et contre l’État. Mais dans un monde sans État, ils ne peuvent empêcher le développement des droits de propriété privés ni la liberté contractuelle de fonder l’ordre social."

Bertrand Lemennicier
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" L’État, très capable de nuire, l'est très peu de faire le bien... Quand l'État fait le bien, il le fait mal, quand il fait le mal il le fait bien.
Le gouvernement est dans la société, et non la société dans le gouvernement.
On se refuse à voir que les nations sont le matériau dont les gouvernements sont faits; que c'est en leur sein que les gouvernements émergent.
Quelle est, des deux sciences, de la politique ou de l'économie, celle à laquelle il appartient le plus naturellement et le plus convenablement de traiter de la société? C'est incontestablement à l'économie politique que ce rôle doit appartenir; abandonner à la politique l'étude de la société, c'est réduire cette étude à un objet trop restreint (...) L'économie politique seule s'occupe essentiellement de la société, de sa nature, de son objet, de sa fin (...) Elle seule, par conséquent, peut bien parler de la société d'une manière générale.

Charles Dunoyer
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